hongrie, cette belle inconnue

Hongrie, cette belle inconnue

Partant de Bratislava en direction de la Hongrie , nous ignorons quasiment tout du pays qui nous attend. Nous nous trouvons rapidement au milieu d’un triangle où nous sommes à moins de 100km de 3 capitales européennes : Bratislava, Budapest, Vienne. Les frontières nous ne les voyons à peine en Europe,

C’est le 14^e pays dans lequel nous entrons et nous n’avons pas encore vu de police des frontières. Etonnant ? Non normal, tous les pays que nous avons visités jusque là sont dans l’espace Schengen.

Petit rappel : A l’initiative de pays européens, une zone de sureté, sécurité, liberté, a été créée. Les pays membres se sont accordés sur l’harmonisation des contrôles aux frontières extérieures et sur une coopération policière et judiciaire renforcée à l’intérieur de leur territoire. Trois pays européens n’y sont pas encore : la Roumanie, la Bulgarie, Chypre et 3 non européens en font partie : la Norvège, l’Islande, la Suisse. C’est un des éléments qui donne un sens à la citoyenneté européenne, puis de la simplicité et du plaisir à voyager.

Nous entrons donc en Hongrie, accueillis par un grand champ d’éolienne près de l’autoroute nous conduisant à Budapest.

Nous bifurquons vers le lac Balaton ,il est 17H30, le soleil brille quand nous apercevons, haut perché, Pannonhalma . Cette superbe abbaye, classée au patrimoine mondiale de l’humanité semble être un hàvre de paix. On y trouve aussi une superbe propriété vinicole et un arboretum.

Sur ce lieu,un repère nous indique que nous sommes à 1150KM de Paris, de1350KM de Londres , notamment.

Les paysages que nous parcourons sont agréables, sans  grande surprise, mais les sites que nous traversons nous montrent que les hongrois sont exigeants et rigoureux.les villages nous semblent regroupés des constructions homogènes. Les infrastructures sont de qualité. C’est un pays préparé au tourisme. Sans doute un pays où il fait bon vivre.

Budapest est notre cible privilégiée dans ce pays et nous ne sommes pas déçus. C’est une des plus belles villes du monde. Son architecture est d’une richesse extraordinaire et sait même harmoniser le traditionnel et le contemporain. Le bâtiment qui abrite le parlement est sans doute l’un des plus majestueux d’entre eux. De nombreux travaux sont en cours ici ou là dans les rues de la ville. Deux journées de marche et visite sont venus à bout de nos forces.

Belle surprise dans le métro, le plus vieux du monde, qui nous ramène vers le camp de la roulotte. Nous avions du mal à retrouver la direction à suivre, ça devait se voir sur nos tètes, une Dame s’Approche De Nous(DADN) 3minutes de conversation:

DADN : can I help you ?

NOUS : yes, w’re looking for our direction

DAND : it’s this direction( montrant du doigt)

Nous montons, et la revoyons assise, dans le même wagon que nous, deux places libres près d’elle, nous nous asseyons.

NOUS : do you live in budapest ?

DADN : yes ,I do

NOUS : w’re french.

DADN :AH , vous êtes français, merci de venir visiter Budapest.

NOUS : connaissez vous la France ?

DADN : nous connaissons bien la France. Mon mari est historien médiéval, nous sommes allés près de 40 fois en France.

Deux stations sont passés, le métro s’arrête, elle descend, nous souhaitant bon voyage.

Et Budapest est encore un peu plus beau maintenant ! La magie du voyage.

Pendant notre séjour à Budapest, nous entrevoyons les traditions folkloriques du pays. Prés de notre camp, chaque soir dans une salle voisine, nous entendons la musique durant plusieurs heures. Un peu de curiosité nous fait découvrir un groupe d’une quarantaine de personnes, dansant, sur un rythme très élevé, les danses du pays, que nous pourrions rapprocher du folklore breton.

Nous rencontrons également un groupe de jeunes lyonnais (10mecs dans 2camping- car) venant supporter leur équipe face à l’équipe locale. Nos lecteurs et footballeurs avisés savent que ce soir là, Lyon a gagné 4-0.

Nous devons repartir, le site où nous sommes, ferme aujourd’hui 2octobre. Nous partons en direction du sud de la Hongrie, nous y voyons des moissons de mais et des sols de plus en plus desséchés.

Notre dernière nuit hongroise, nous la passons sur un petit parking près d’une école maternelle. Dès  7heures 15, depuis notre roulotte, nous entendons les premières mamans amener leur petit trésor à l’école. Décidemment, si les pays sont tous différents, combien ils se ressemblent !!!(N’est ce pas Emilie).