européens de coeur
EUROPEENS DE COEUR
C’est avec beaucoup d’émotion que nous arrivons au terme de ce périple européen. Ce voyage renforce notre sentiment d’appartenance à l’Union Européenne. Bien que partout ce fut un passage rapide, il nous donne une vue d’ensemble et une ouverture d’esprit avec l’envie de mieux connaître et comprendre chaque pays.
Au cours de ce voyage, nous sommes passés dans 25 pays dont 21 sont dans l’union européenne. Pour l’Espagne, le Portugal, Malte, le Royaume Uni, l’Irlande et Chypre,où nous ne sommes pas passés, nous avons complété les fiches d’information, par pays , dans la page d’accueil du blog.
Nous avons terminé ce voyage par la visite du parlement qui nous a conforté dans l’idée que l’union européenne est une entité qui existe, se développe, travaille, innove, selon un mode unique dans le monde et constitue sans doute un modèle très important face aux enjeux de notre société. Nous avons conscience que les nationalités, voir les nationalismes, continueront de s’exprimer pour l’intérêt ou non de l’Europe.
Sentiment de rapprochement des pays
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Tous les ex-pays communistes parmi lesquels la Roumanie, la Hongrie, la Bulgarie, la Serbie, la Croatie, etc., qui nous paraissaient loin de la France à tout point de vue, se sont soudainement « rapprochés » du fait d’une meilleure visualisation. Nos « croyances » et interrogations sur les populations et les cultures volent en éclat. Une meilleure connaissance de l’histoire de ces pays entraîne une plus grande compréhension de leur situation actuelle sur le plan politique, économique, social et culturel.
_ Dans tous les pays, nous avons rencontré des femmes et des hommes avec les mêmes préoccupations que nous. Partout, nous avons vu des gens marcher, courir, aller à la pêche, ramasser des pommes de terre dans les champs, aller chez mac do et dans les grandes surfaces ; des enfants aller ou rentrer de l’école le cartable sur le dos…..
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Nous avons constaté qu’il existe de nombreux échanges culturels, économiques, politiques, des amitiés par des organisations ou des personnes entre les différents pays.
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L’espace Schengen constitue un grand confort pour se déplacer dans la majeure partie des pays d’Europe, et réduit l’impact des frontières.
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Quand l’euro est la monnaie du pays c’est un grand service pour le déplacement. Il y a encore environ la moitié des pays qui ne sont pas dans la « zone euro ». Nous avons dû utiliser plus de 10 monnaies différentes. L’actualité nous montre que les difficultés sont encore nombreuses notamment suite à la crise économique. Par exemple la Grèce, compte tenu de son endettement et de ses déficits a de plus en plus de mal à se financer; et quand elle le fait c’est avec des surcouts. Elle n’est pas la seule. L’Europe la soutien, mais l’ensemble doit se consolider..
Révision géographique
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Notre voyage nous a permis de mieux situer chaque pays. Nous les visualisons plus facilement les uns par rapport aux autres comme les Pays Baltes par exemple.
- Concernant la taille des différents pays, avant de partir nous avions peu élevé notre regard au delà du nord de la France. Or, à Stockholm, nous avons regardé la carte de l’Europe, vue de là bas. La France nous est apparue bien petite. Ces espaces du nord sont très grands (4000Km du Mans au Cap Nord, 2900km du Mans à Istanbul). C’est un peu notre Canada. Partout ailleurs, nous sommes à moins de 2000km de la France.
Autres constats et impressions
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Nous avons trouvé les pays du nord agréables et bien aménagés notamment en ce qui concerne les espaces et les équipements communs. Nous avons apprécié les pistes cyclables et vu la pratique du vélo très répandue. Nous ressentons ce point comme un facteur de progrès et de développement.
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Les heures d’ouverture des magasins varient considérablement suivant les pays. Malgré les contraintes que cela entraine, nous avons préféré les endroits où les ouvertures sont plus réduites.
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Nous avons été marqués par le développement de l’obésité, notamment dans les pays les plus développés. Sans doute que l’évolution des habitudes alimentaires est en cause.
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Partout les routes sont chargées de camions de marchandises. Le transport représente 40% des besoins énergétiques dans le monde. Il a un impact très fort sur l’environnement (pollution, bruit). Quand, de plus, nous voyons les files de camions traversées les villages roumains ( entre autre) parmi les personnes ou les troupeaux, les citoyens en subissent de grandes conséquences avec très peu d’avantages.
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La langue que nous avons utilisée le plus souvent est l’anglais. Quelques pays, comme la France pratique peu cette langue. Au parlement il y a 22 langues officielles.
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Nous avons trouvé que les gens modestes avaient une grande qualité d’accueil : spontanéité et disponibilité pour nous qui ne faisions que passer. Malgré tout, nous avons été partout très bien accueillis.
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Nous avons vu des écarts importants entre les pays plus développés et les plus pauvres. Parmi ces derniers, nous ressentons pour certains une plus grande capacité à progresser dans les années à venir. Nous ressentons le rôle de l’Europe dans le développement.Nous avons complété dans la rubrique « Europe » quelques données comparatives par pays .
Nouveaux pays européens
Nous avons parcouru 3 pays candidats à l’entrée dans l’Union Européenne (Serbie, Croatie, Turquie). 4 autres pays sont aussi candidats : Macédoine, Monténégro, Albanie, Islande. La taille, le niveau de développement, la culture de ces pays sont des éléments importants quant à la rapidité, ou la possibilité de les intégrer.
réflexions
Nous pensons que les enjeux dans le monde d’aujourd’hui justifient le développement de politiques mondiales sur de nombreux sujets afin d’entrer dans une véritable gouvernance globale. De ce point de vue l’Europe est une région (et un modèle). On parle par exemple de la zone « euro ».
Bien évidemment, loin d’avoir épuisé le sujet, ce voyage, nous a surtout donné l’envie de retourner dans tous ces pays et bien d’autres, où le hasard aurait pu nous faire naître.
C’est précisément en rapport avec un sujet qui dépasse les frontières qu’en mars nous allons au Sénégal. Notre but est de nous rendre à 100 km au sud de Dakar, dans un village où travaille une association (Sahel people service). Cette association contribue au développement de l’agro- écologie dans de petites exploitations familiales. Nous vous raconterons un peu plus tard, les différents aspects de ce séjour et de l’action de cette association.
Les six mois passés en roulotte ont été pour nous une aventure, une découverte en soi. Avant de mettre au rang des souvenirs cette vie particulière, nous avons décidé de vous faire partager, dans le prochain article ce que l’on appelle : « les trésors de la vie nomade ».
Daniel et Geneviève,
tous nos voeux vous accompagnent dans votre nouvelle destination, d’où, j’en suis sûr, nous pourrons encore profiter de votre expérience et du témoignage de l’association que vous allez rencontrer.
Nous ressentons une sorte de « fin » de notre côté. A travers les pages du blog, votre voyage était aussi
le nôtre.
amitiés Philippe et Nicole.
Un grand merci pour nous avoir fait partager votre aventure européenne. Très intéressant aussi le tableau comparatif !
Elisabeth