un saut de puce en Bulgarie
Un saut de puce en Bulgarie pour rejoindre la Serbie
Nous sommes devant un paysage plat, sans arbres, avec beaucoup de champs fertiles. Nous arrivons à la frontière par une journée ensoleillée (12°C). Un policier nous adresse un mot de bienvenue en Bulgarie en français comme si nous étions attendus. Ça fait chaud au cœur, c’est la première fois que nous entendons ces paroles. Nous entrons dans la ville bulgare de Ruse.
Nos premières impressions : propreté des lieux, jardins publics entretenus ; les chauffeurs sont plus calmes qu’en Roumanie. C’est une ville arborée, agréable. La vie semble paisible. Néanmoins, nous voyons beaucoup d’immeubles, la vie semble modeste.
Nous trouvons un camping à la sortie de la ville dans la direction de Véliko Tarnovo : juste le temps de faire la vidange et le plein en eau pour nous alléger de ces préoccupations.
Nous reprenons la route. Nous sommes entourés de grands espaces cultivés : patchwork de champs de blé et de vigne, d’herbages dans une région vallonnée. Nous croisons beaucoup de camions sur la route bordée de noyers, sous lesquels nous voyons de temps à autre des autochtones en pleine cueillette. Les quelques forêts ont pris les couleurs chaudes de l’automne. La route est de qualité. Les exploitations agricoles sont étendues.
Dès notre arrivée à VélikoTarnovo, superbe ville située à 240KM au nord- est de Sofia, nous apercevons la citadelle entourée de ses longues murailles qui rappellent son passé médiéval. Pendant la saison estivale, la ville a son spectacle son et lumière. Les ruelles en escalier se faufilent entre les maisons. Les différents points de vue offerts par le relief, contribue au charme de la vieille ville.
Un commercant, propriétaire d’un magasin de souvenirs, nous interpelle en français. Il nous parle de son pays et de ses habitants en termes peu élogieux. Il approuve le million de ses concitoyens qui ont quitté le pays et a peu de considération pour ceux qui sont restés, les considérant peu ouverts .Nous sentons quelques pointes de regret dans les propos de cet homme d’environ 55 ans. Il nous explique par ailleurs, que 50 000 personnes anglaises se seraient installées en Bulgarie .D’ailleurs, il nous indique un camping tenue par nick et nicky Kinson à Dragizhevo,ouvert jusqu’au 31 10 . Ce qui nous réjouit. Pour info pour les voyageurs : office@campingvélikotarnovo.com : super installation avec restaurant et bientôt piscine. Accueil chaleureux par les propriétaires. Nous apprécions compte tenu de la difficulté à les trouver. Notre GPS n’a plus les cartes depuis l’entrée en Roumanie.
La nuit tombe, il pleut et il fait 6°C. Nous grignotons et nous glissons très vite sous la couette sans mettre le chauffage car il est trop bruyant mais le sommeil n’en est que meilleur.
C’est avec un bon café et un chocolat chaud que nous prenons le petit déjeuner en échangeant avec ce couple d’anglais arrivé en 2007 après avoir parcouru quelques pays à la recherche d’un lieu où s’installer. Il a jeté son dévolu sur ce pays, car le coût du terrain est peu élevé dans cette région montagneuse à proximité de véliko Tarnovo , ville touristique au climat favorable( chaud l’été et froid l’hiver). Il compte sur le développement touristique de la Bulgarie et la faiblesse des installations actuelles (ce que nous confirmons).
Nick et Nicky précisent que 14familles anglaises sont installées dans leur village de Dragizhevo.
Nous vous rappelons que nous ne faisons que passer, car nous rejoignons NIS en Serbie où nous sommes invités par Hélène Emery.
Je vous donne rendez vous un peu plus tard à Sofia, capitale bulgare.